COURSES A CAEN
GRAND PRIX DE LA VILLE DE CAEN
Frankie Nivard avec habileté
Quelques heures avant que le soleil ne brille à nouveau sur la Prairie, le Manchois Franck Nivard brillait, lui, de belle manière et avec habilité : son atout, dans le Grand Prix de la ville de Caen .
Après le meeting marathon de mars, le point culminant avec les Ducs de Normandie en mai et beaucoup d'autres réunions ensuite, l’hippodrome caennais, avant de s’endormir pour l’hiver, se distingue, le troisième samedi d’octobre, avec le Grand prix de la ville disputé sur la distance assez inhabituelle de 4400 mètres.
Doté de 80.000 € , la course imposait un recul de 25 m aux chevaux dont le portefeuille dépassait 370.000 € et 50 m au-delà de 670.000. Ils étaient quatre à subir ce recul dont le Batave Main Wise As à court de compétition après des ennuis de santé mais dont le crédit bancaire avoisine le million et demi.
La course
Ramsey du Ham, vainqueur en 2012 sous la drive de Bernard Piton qui remettait son titre en jeu ne sera pas de la partie. Une partie entamée par Radjah de l’Abbaye et Jean- Michel Bazire. Le driver vedette encore leader dans le dernier virage, subissait les assauts combinés de Franck Nivard , Jean-Philippe Dubois, Alexandre de Jésus et un peu plus en retrait Thierry Duvaldestin respectivement aux sulkys de Global Manhattan, Racing Charm, Septuor et Soleil du Fossé revenu du deuxième poteau. Dans le final, Frankie Nivard se détachait à la corde pour l’emporter aux dépens de J.Ph. Dubois et Racing Charm fautif .Situation assez rare Septuor et Soleil du Fossé offraient à leurs drivers, après photo, une seconde place ex-aequo.
La Hollande : l'autre pays des trotteurs !
Pour clôturer un séjour de trois jours en Normandie, une délégation d’éleveurs de trotteurs des Pays-Bas a eu les honneurs de la 5ème course .
Une épreuve enlevée par François Lecanu (à droite casaque rayée bleu et blanc) au sulky de Perle d’Oscar.
Aux Pays-Bas où la première course au trot remonte à 1897, on compte environ 250 poulinières. Après avoir utilisé massivement les reproducteurs américains, les Néerlandais se tournent aujourd’hui vers les étalons français. Pour qualifier le trot, ils utilisent le mot anglais « harness racing » qui signifie harnachement plutôt que trotting. Le mot néerlandais est « drafsport » Parmi la dizaine d’hippodromes des Pays-Bas, le « Victoria Park » de Wolvega est le plus réputé.