Duarte ROMAO
Gagne à être connu
Dans les années 60, nos parents et grands- parents fredonnaient « Les Cloches de Lisbonne », une mélodie populaire interprétée par Maria Candido , Luis Mariano, Gloria Lasso et autres vedettes du moment. Les paroles évoquent le départ, au son des cloches, depuis la rade de la capitale portugaise, des marins et conquistadors vers des destinations lointaines.
Les Cloches de Lisbonne auraient pu sonner pour le départ en 2005 du jeune Duarte Romao. Né à Lisbonne en 1984, Il venait d’avoir 21 ans. La passion du cheval lui avait été transmise, dès son enfance, par l’intermédiaire de son grand –père maternel José Machado, par ailleurs torero. Avant de mettre les voiles, Duarte avait participé aux Championnats d’Europe jeunes cavaliers avec Elisco de Gamet «
C’était un cheval qu’on m’avait prêté par le biais du marchand Guy d’Oriola à qui j’ai demandé de m’aider pour venir travailler en France . Il faisait du commerce avec Jean-Baptiste Thiébot ». Eh oui ! C’est à Benoitville dans le Cotentin que Duarte Romao qui ne parle pas un mot de français débarque. Benoitvile c’est pas sur la route des Indes mais Duarte Romao n’est pas non plus Vasco de Gama et Jean-Baptiste Thiébot n’a pas une tête de conquistador. Alors, les Cloches de Lisbonne n’ont pas sonné !
Le Portugais va demeurer dans le Cotentin jusqu’à la fin de la saison 2006 avant d’aller passer deux ans chez Christian Hermon . Il quitte Beaumont en Auge pour le Haras de la Bosquetterie. Là, Duarte va parfaire son métier pendant 4 ans avec quelques bons résultats et plus particulièrement le titre des 4 ans à Fontainebleau avec Safari d’Auge. C’est lui qui débute Qlassic Bois Margot et Rissoa d’Ag. Après un retour au Portugal, puis un séjour dans les écuries Stephex et Ashford Farm en Belgique, Duarte Romao intègre la structure créée par Nicolas Paillot pour développer le marché américain «
J’y suis resté peu de temps. Nous nous sommes séparés à l’amiable, je ne m’y trouvais pas à mon aise » précise le quasi normand qui s’installe alors à son compte près de Cambremer : «
J’ai travaillé pour Benjamin Ghelfi avant d’intégrer, au milieu de 2015, le Haras de Lécaude où Pénélope Leprévost souhaitait développer ses activités. Je suis indépendant. Mon travail consiste à monter les chevaux de propriétaires, faire du coaching pour des clients, participer au développement commercial. Utopie d’Bonneville m’a été confiée par sa propriétaire Emilie Garin voilà 1 an. En fin de saison, elle avait déjà bien progressé. Maintenant, elle est devenue performante avec encore une marge suffisante » conclut Duarte.
Pour le succès d’Auvers et la naissance de la petite Leonor le 15 mars :
Que sonnent les cloches de Lisbonne!