SAINT-LÔ

Concours Pro1 organisé par Saint-Lô Excellence

"La chance sourit aux audacieux" .

Brice Elvezi, directeur opérationnel du GFE, partenaire du concours, nous suggérait ce titre pour qualifier la réussite de la nouvelle association dans l'organisation de son premier concours. Pourquoi le contrarier. Il correspond tout à fait à ce qu'ont été ces trois jours de compétition. La chance, en l'occurrence la météo, a été, en effet, l'élément déterminant que personne, heureusement, ne maitrise. Trois jours estivaux appréciables, surtout lorsqu'on se remémore celles, hivernales, de la semaine passée.

Les " Naisseurs" de Saint-Lô Excellence

Bref ! Tout a fonctionné à merveille. D'autant que les parcours tracés par l'équipe de piste ont été unanimement appréciés.

Sans passer sous silence les épreuves annexes dans lesquelles le jeune Timothée Goffinet, âgé de tout juste 16 ans, s'est mis en évidence, le coeur du concours a été phagocyté par le duo Layec-Bettendorf avec, pour le Grand Prix des 6 ans, un Jean-Marc Le Guennec tonitruant.

Un Grand Prix de 6 ans intense

Jean-Marc Le Guennec intraitable avec Ireka FC

Avec celui des 7ans, sponsorisés par Scott Smith Jumping et Hartwood, le haras de Cian O'Connor, il constituait l'ossature de ce que les fondateurs de Saint-Lô Excellence souhaitent pérenniser. A savoir, la valorisation de l'élevage. Doté de 8000 €, il rassemblait 62 partants. Dix neuf eurent accès au barrage. Sans entrer dans le détail, c'est après le passage de Reynald Angot et Iliade de Beaufour que les hostilités débutèrent, sans faute avec la fille d'Untouchable. Nullement impressionné, Clément Fortin, associé à Isfandyar Semilly ( Action Breaker) récent 7ème du championnat à Fontainebleau l'écornait de presque une seconde. Jean-Marc Le Guennec, le cavalier d'Equestrian Valley, en selle sur Ireka FC ( Casall) passait en mode guerrier pour de 39.45 le temps de son ancien collègue à Semilly, franchir le poteau en 37.75. Nicolas Layec, combatif à son habitude, ne put rien faire contre ce temps canon. Il se en se contenta de la 3ème place avec Azia MGN Z

Le Grand Prix des 7 ans indécis

Nicolas Layec et Holidays de Riverland

D'aucuns voulaient y voir une revanche du Championnat de Fontainebleau. Comparaison ne vaut pas raison et la rancoeur ne génère que du malaise et de l'amertume. Ne suffit-il tout simplement pas d'être grandement satisfait de cette superbe épreuve qui s'est déroulée en prélude du Grand Prix, confirmant tout le bien que l'on a dit tout au long de la saison de cette génération.

Avec un temps accordé, que précisément chacun s'accorda à trouver un poil court, on constatait qu'à la pause de réfection de la piste, on ne recensait aucun parcours sans faute mais seulement 3 avec 1 point de dépassement de temps. Puis, comme souvent, le déclic se produisit pour finalement en compter 7 au barrage. Un bon compromis pour 68 partants. Edward Levy ouvrait le bal avec Hussard de Hus le bien nommé. Sans faute, il laissa penser tout de suite, que le victoire allait se jouer sans lui. Effectivement, dans la foulée le "teenager" Timothée Goffinet qui, en ce moment semble marcher sur l'eau, prenait le relais avec Hyzoppe du Bois, une jument de famille par Trésor et Ketmye du Bois avec la quelle son père Laurent fit ses armes. Thomas Rousseau ne fut pas en reste associé à Cornetino Z* Amko (Cornet Obolensky). Puis, Nicolas Layec sonna l'hallali avec Holidays de Riverland ( L'Arc de Triomphe). Reynald Angot, Victor Cherré et Axelle Lagoubie ne s'en remirent pas. 34.49 relevaient en effet d'un défi impossible.

Le Grand Prix Ecuries de Beauclerc

Et à la fin c'est Nicolas Layec qui gagne

Une fois de plus, il faut saluer le chef de piste et ses adjoints. Pour 63 partants, on compta, outre 10 barragistes, 11 parcours à 4 points, 16 à 8 points, une vingtaine avec des scores supérieurs à 12, une poignée d'abandons sans compter quelques dépassements de temps. En résumé, un bon équilibre pour un plateau assez hétérogène, comme souvent dans ce type d'épreuve. A noter que les fautes se comptèrent sur l'ensemble des obstacles avec une dominante pour la palanque qui précédait le dernier oxer et celui-là aussi.

Selon un scénario idéal qui sublima ce final, ce fut le dernier cavalier à partir qui réalisa le meilleur temps. Et celui-là se nomme Nicolas Layec qui, on peut le penser, marche sur l'eau en compagnie de Timothée Goffinet. Son succès, s'ajoute non seulement à celui de 3 heures auparavant dans les 7 ans, mais aussi à son double titre de Fontainebleau. Il s'impose là avec Georgio Louvo Z né chez Yves Berlioz au Molay Littry dans le Calvados. Propriété de Bruno Rocuet, le fils de George Z, âgé de 8 ans, remporte son premier Grand Prix à 145. Victor Bettendorf décroche le premier accessit avec Eagle Eye de la Roque à 19 centièmes et Yoann Le Vot particulièrement combatif avec Funny Girl DK complète le podium à 6 centièmes.