SAINT LO

SALON DES ETALONS

RETOUR SUR LE GRAND MATCH

Une oeuvre cinématograhique et musicale avec en scène 

Bond JamesBond de Hay - Bernard Briand-Chevalier  et Rock'n Roll Semilly  - Dylan Levallois

 

 

Seconde soirée de ce Salon des Etalons, le Grand Match est devenu une épreuve œcuménique tant elle rassemble l’essence de la profession et cette fois encore davantage, des éleveurs et des cavaliers amateurs sans compter ceux, amoureux du cheval, devenus fidèles des grandes manifestations saint-loises.

Les images le prouvent, le hall du CPE accueillait ce samedi soir une foule identique à ce qu’elle est le jour du Grand Prix du Meeting d’Automne. Elément d’autant plus encourageant et flatteur pour les cavaliers comme pour les organisateurs, ils ne quittèrent leur banc qu’à l’issue du passage du dernier barragiste. Même les belles étrangères, végétariennes ou pas ne le firent pas au milieu du combat (pour les férus de Jean Ferrat). Il est là patent que le travail entrepris voilà quelques années pour associer le public manchois à ce salon éminemment professionnel a atteint son objectif. Et ceux qui voilà encore peu de temps vantaient, à juste titre d’ailleurs, l’ampleur des événements néerlandais ou allemands constataient que celui de Saint-Lô est parvenu à se hisser à leur niveau tout en y mettant le « Normandie Touch » qui fait, pour un moment de partage, du béotien un membre de la communauté équine.

Un film en cinémascope et un concert en stéréo

Le scénario d’abord ! Douze équipes de 3 cavaliers associés à des étalons jeunes et moins jeunes. Celle, formée et engagée de dernière heure, vaincra au terme d’un barrage opposant l’un des couples des 10 équipes sans faute au premier tour. Quoi de mieux !

Les acteurs ! Des grands, des seconds rôles des débutants mais pas de figurants. Tous avaient l’envie.  Dylan plus encore que les autres sans doute. Il fut le premier à partir pour le Team Semilly. A 17 ans tout juste, le « gamin » Levallois en terminale S, sut, imprégné du vers de Rimbaud, mettre en application tant les conseils de son père Richard que ceux que lui prodigue, chaque semaine Alexis Gautier. En selle sur Rock’n Roll Semilly, Dylan exécuta un Allegro que nous tous imaginions plus « vivace » de la part des suivants, car plus expérimentés. Que non ! Sans entrer dans le détail, les 8 autres manquèrent ça et là un accord pour que leur prestation fût supérieure. On rêva, soyons honnête, un moment, que Dylan l’emporte. On avait oublié BBC – Bernard Briand-Chevalier. Il entra, juché sur son puissant Bond JamesBond de Hay. D’emblée on devina que le Breton serait meilleur. Il le confirma à mi-parcours pour conclure, en faisant parler la poudre, avec 34 centièmes de moins que son jeune rival.

 

L’équipe gagnante Haras d’Elle- Ecurie d’Outre-Mer- Elevage du Pont,était composée de Bertrand Pignolet et Eldorado d’Elle, Evelyn Bussmann et Virtuoso de Semilly, Bernard Briand-Chevalier et Bond JamesBond de Hay

La 2èmeplace revient à l’équipe Haras de Semilly avec Alexis Gourdin qui montait Ekano DKS et El Star Semilly ainsi que le « Teenager » Dylan Levallois associé à Rock’n Roll Semilly

C’est enfin l’équipe France Etalons qui s’empare de la 3ème place avec Alexandre Cauquot et Esope, Arthur Le Vot et Crystal de B’neville, Manon Geismar-Bonnemains et Raimondo de l’Abbaye.