AUVERS
Comme le Grand national créé en 2008 avec Jean Morel et Marie Guibert aux commandes et sur le terrain depuis cette date, la Tournée des Grêlons pilotée par le téméraire et dévoué Alain Hinard, conserve toute son aura malgré les inquiétudes qui pèsent sur sa succession et sa pérennité : Courageux !
Auvers est à vendre. Dans une interview récente parue dans la presse locale, il semble que la situation soit au point mort.
En cette année du 80ème anniversaire du débarquement, ne serait-on pas tenté de dire :
« Il faut sauver le soldat Hinard »
Si l’option des collectivités locales n’est plus envisagée, la filière équine elle-même, celle du sport naturellement, est suffisamment pénétrée par des personnalités et des structures professionnelles avec un savoir-faire reconnu et à forte capacité d’investissement, aptes à s’emparer du sujet. Ce qui existe et force l’admiration autant que l’envie en Belgique avec Sentower Park, Lier, aux Pays Bas avec Kronenberg, est possible en Normandie.
Géographiquement, c’est loin. Aujourd’hui, cet argument n’est plus opposable pas davantage que le climat dans la mesure où les structures d’accueil et de résidence sont adaptées. Les professionnels du nord de l’Europe, ne se ruent-ils pas au sud de l’Espagne avec des distances quadruples. Le bilan carbone n’est-il pas un argument percutant, tout autant que la qualité de vie dans notre région.
Alors, si l’intérêt général dont on ne peut douter que ceux capables de « sauver Auvers » sont pétris ; on peut imaginer un avenir radieux pour cet endroit dont la filière ne mesurera l’utilité que lorsqu’il aura fermé ses portes.