Michel SARDOU

Un passionné des courses

Au milieu des années 70, le couple Mireille Darc, Alain Delon connaissait un certain succès avec les trotteurs, Equileo, Chablis sans oublier aussi Fakir du Vivier, entraînés par Pierre-Désiré Allaire. A cette époque, Michel Sardou s'était aussi essayé au sulky et avait également investi dans les trotteurs chez le même entraineur.

Au moment où, hier soir, à Brest, il faisait ses adieux.......à la scène, il nous est agréable de revenir sur la passion des courses qu'il a nourrie pendant longtemps.

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Longtemps après, en 2011, alors qu'il avait posé ses valises en Normandie, nous l'avions rencontré sur l'hippodrome de Vire lors d'une réunion de galop. Pour comme il le disait " partager le plaisir" il investissait de nouveau sérieusement dans les trois disciplines. Chez Tony Le Beller, avec Ulpiano un trotteur, un cheval d'obstacles dont l'entraîneur n'était pas encore choisi et deux galopeurs dont  Dolce Vita , une femelle de 3 ans qui faisait ses  débuts ce jour-là.

En compagnie de Roger Sabin, alors Président de l'hippodrome, aujourd'hui Président de la Fédération Bas normande et Mathias Moncorgé

C'est  à Mathias Moncorgé - le fils de Jean Gabin- que le chanteur- comédien avait confié la mission de gérer sa reconquête des courses . Sur une distance  de 1800 mètres , la casaque  noire coutures blanches manches noires et toque blanche  s'était maintenue dans le peloton  toute la course. Selon Mathias Moncorgé : " elle  s'est bien reprise en face et n'a pas peiné du tout dans le final ce qui est un signe  encourageant pour la suite".

Nous l'avions revu en 2012, toujours à Vire. C'était le jour du prix Robert Auvray. Il était venu  voir  sa jument Tempête de Blary drivée par Tony Le Beller . La fille  d'Insert Gédé qui restait sur deux accessits et un succès en  2011 avait produit une course  honnête sans jamais pouvoir se mêler aux chevaux de tête. Passée ensuite sous l'entrainement du Sudiste Mickael Cormy, elle gagnera jusqu'en 2015, cinq autres courses. En 2015, son écurie comptait 7 chevaux dont Closer to Home, monté par le Basque Mendizabal qui avait remporté le Prix de Louvigny à Deauville.

Par ailleurs, les années passées, nous avions eu le plaisir, sur le terrain de Sartilly, de faire connaissance avec sa petite fille, la fille de Romain qui passait quelques de détente chez Annick et Raphael Dulin à l'élevage de Coquerie.

Avant de quitter définitivement la Normandie, Michel Sardou restait proche du milieu des courses. Le Haras du Quesnay, où il avait ses habitudes quasi quotidiennes, vendu aura peut-être été aussi une des raisons de son départ vers la Provence. Au début de 2023, il avait déclaré au journal Le Pays d'Auge avoir définitivement arrêté les courses, un peu déçu du manque de réussite.