ASSEMBLEE GENERALE DE L’AEC
NE PAS BAISSER LES BRAS !
Et pourtant, le bilan présenté par le Président Antoine Courpied n'incite pas à l'optimisme. Une assistance clairsemée pour apprendre un déficit sur l'exercice 2011 de près de 4000€ sans compter les difficultés pour organiser les concours comme les stages, tout cela additionné à une démotivation générale palpable. Cependant Antoine Courpied n'a pas manqué de noter plusieurs points de satisfaction tout en constatant amer : " A Saint-Lô nous avons tout pour faire peur aux autres alors que c'est nous qui les craignons" .
Les parcours d'entraînement
La première session de février 2012 n'a pas connu le succès escompté à cause des problèmes de temps alors que les 3 jours organisés début mars ont été très fréquentés . Là encore , Antoine Courpied n'a pas manqué de préciser que seules 5 personnes participent au montage des parcours déplorant ainsi la passivité des cavaliers qui se cantonnent trop au rôle de consommateur.
La journée de préparation sur herbe avant Fontainebleau n'a rassemblé que 40 chevaux et n'est pas rentable.
Les stages
En 2011, le stage de dressage n'a pas pu être organisé, Sébastien Poirier avait été victime d'une fracture de la clavicule . Pour le saut d'obstacles , les dirigeants de l'AEC avouent ne pas s'y être consacrés suffisamment.
En revanche le stage de SO sous la conduite de JM Nicolas a eu lieu chez F. Paris à Couvains une délicatesse qui a permis de réduire les frais.
Les concours
Il s'agit là de l'activité économique essentielle de l'AEC qui permet de financer les opérations déficitaires telles les stages. Alors qu'au moment de leur création, les deux concours d'automne faisaient le plein, le Président constate que la concurrence s'est organisée à Deauville certes ,mais aussi en Bretagne ou encore au Mans. Ainsi avec 950 engagés, le premier a été béné ficiaire, en revanche avec seulement 770 le second a occasionné une perte. Perte amplifiée par la nécessité d'abonder pour 2000€ à la dotation du challenge Cheval Liberté dont chacun s'accorde pourtant à reconnaître l'intérêt. Pour couvrir les frais, un concours doit enregistrer un minimum de 850 engagés.
Au-delà des divers aléas, le bureau de l'AEC pointe l'importance des coûts liés aux organisations dans l'enceinte du CPE. Antoine Courpied a clairement émis des doutes quant aux épreuves de 2012. Tout en souhaitant se limiter à un concours , il n'exclut pas de prendre des contacts aux alentours afin de faire jouer la concurrence .
Les satisfactions
Au premier rang desquelles, la formation des cavalier de jeunes chevaux assurée en collaboration avec la MFR de Balleroy. Le système est désormais bien rodé. La promotion 2012 compte 18 élèves , tous de très bon niveau et dont les maîtres de stage sont des professionnels avisés.
Par ailleurs, Antoine Courpied a fait part du rôle de l'AEC à la SHF . Il se félicite de l'écoute dont il est l'objet et des avancées obtenues tant sur le plan financier pour les chevaux de 4 ans que pour la modification du règlement pour ceux de 5 et 6 ans. Il s'agit là d'un aspect non mesuré des actions de l'AEC mais important.
Enfin, après avoir précisé que "sortant", il souhaitait prolonger son mandat pour une année afin de ne pas " quitter le navire" avec un déficit, Antoine Courpied a affirmé qu'il ne se représenterait pas en 2013. Au rang des nouveaux administrateurs on note l'arrivée de Sébastien Tence et de Florian Angot .