JIM MAASTRICHT
GRAND PRIX LONGINES
Un " Séisme" d'où émergent
Nicola Philippaerts - Zilverstar T
D'Artagnan, le Traité de 1992, André Rieu, l'Amstel Gold Race etc..........Maastricht est une référence pour pratiquement chaque européen qu'il soit féru d'histoire de politique de musique ou de sport.
Pour le féru de saut d'obstacles, le 13 novembre restera marqué d'une pierre blanche. En effet, chez eux, à l'exception d'Harry Smolders, ils étaient tous là . Tous et surtout Jeroen Dubbeldam, champion olympique Champion du Monde et d'Europe, là avec Zenith . Et pour être certain que le Grand Prix serait à sa mesure, il était le dernier à s'élancer au premier tour .
Quelle déculottée
19 OUI 19 cavaliers néerlandais sur les 40 engagés du Grand Prix, soit la moitié et ..........pas un , pas un seul au barrage. Et qui plus est,une sortie en forme de déroute puisqu'après avoir plusieurs fois occasionné du bruit sur les barres, Zenith faisait tomber la palanque .
Des Américains qui "Trumpent"énormément
Wilton Porter - Caletto Cabana - 3ème
Contre toute attente, les élèves ont dépassé le maître. Après Lucy Davis et Cassis 54, ce sont en effet, les deux frères Porter qui se sont qualifiés pour le barrage. Deux frères qui, depuis quelques mois sont coachés par ........Jeroen Dubbeldam ! L'aîné, Wilton se payant même le luxe de monter sur le podium.
Michael Christofoletti - Belony - 2ème
Avec ces trois Yankees, l'Italien Michael Cristofoletti associé à Belony ( Balou du Rouet) , les trois Belges Philippaerts, Guery et Brunseels auxquels s'est joint Hansi Dreher et voilà la composition d'un barrage où l'orange avait un goût amer.
Phillippaerts avec application
Nicola devait aller plus vite que l'Italien Cristofoletti qui avouait avoir été dans un vrai jour de chance. Ses 38.38 étaient largement accessibles à l'un des trois Belges qui évoluent régulièrement au niveau étoiles. De fait, Avec le fils de Berlin déjà routinier avec ses 12 ans, Philippaerts savait précisément où il posait les pieds. En 36.58, il se mettait à l'abri de ses deux compatriotes d'autant que Gancia de Muze, la jument de Bruynseels chauffait terriblement et que Jérôme Guéry se montrait plus rapide mais hélas un peu trop gourmand avec Grand Cru son cheval olympique.
Restait Dreher qui d'emblée faisait preuve de prudence avec Cool and Easy. Une prudence qui malheureusement ne suffisait pas à éviter une faute.